Les années ont passé, l'accordéon de mon père n'était plus qu'un vieil objet encombrant qui moisissait au fond de la cave. Après mon bac, étudiant à l'université de Strasbourg, j'avais repris du plaisir à jouer de la musique. C'est ainsi que j'ai eu ma première guitare à l'âge de 19 ans. J'avais un moment l'intention de m'inscrire au conservatoire de musique pour apprendre à jouer de cet instrument. Mais comme je pratiquais déjà du sport, j'y avais renoncé pour ne pas gêner mes études.
Je jouais assez régulièrement. J'avais eu la chance de connaitre Jean-Marc, un vrai virtuose de la guitare, auprès de qui j'ai beaucoup appris. Il habitait la même résidence universitaire que moi à la Robertsau. En échange des leçons de guitare, je l'avais emmené en voiture pour nous rendre à l'université. Il jouait tous les styles, le classique qu'il avait appris au conservatoire, mais aussi le folk, le blues et la bossa-nova.
A cette époque, j'étais entouré de plein d'amis. La vie d'étudiant a beaucoup changé ma vie. J'avais retrouvé ma liberté, le plaisir des rencontres, du partage et de l'amitié. Nous étions heureux de vivre, nous faisions souvent la fête entre amis alors que nous avions très peu d'argent. Ce bonheur là, je ne l'ai plus jamais retrouvé.
Au retour de vacances passées au Maroc, de passage à Séville, je m'étais offert ma deuxième guitare sèche, un vrai bijou.
A la fin de mes études, j'avais continué à pratiquer cet instrument grâce notamment à Alain dont j'avais fait la connaissance à Strasbourg. Tous les deux, nous étions passionnés de guitare. Il travaillait déjà depuis quelques temps. Nous nous étions vite trouvé des affinités, il était aussi timide et sensible que moi et avait connu un parcours familial similaire. Nous vivions encore chez notre mère, l'une était divorcée, l'autre veuve. Il habitait d'ailleurs non loin de chez moi à un quart d'heure de voiture. Nous avions passé de longues après-midi ensemble à jouer de la guitare, le week-end quand il ne travaillait pas. Je l'aimais beaucoup.
Quelques années plus tard, il s'était installé en Sarre, tout près du Luxembourg, après son mariage avec une charmante allemande. C'est à peu près à la même époque que je m'étais marié aussi. Si bien que nous nous étions encore rencontrés occasionnellement à deux ou trois reprises, notamment à l'époque des communions respectives de nos enfants, puis plus rien.
Avec lui, j'avais appris à chanter en anglais car Alain était très doué pour les langues, titulaire d'une licence en anglais et en allemand. Il m'avait donné l'occasion de connaitre pratiquement tout le répertoire des chansons des Beatles dont il était un grand fan.
Aujourd'hui, la guitare n'est déjà plus qu'un vieux souvenir. Elle est désormais rangée avec d'autres objets sur un meuble du salon et fait office de décoration. La première guitare, je ne l'ai plus jamais revue.
Je jouais assez régulièrement. J'avais eu la chance de connaitre Jean-Marc, un vrai virtuose de la guitare, auprès de qui j'ai beaucoup appris. Il habitait la même résidence universitaire que moi à la Robertsau. En échange des leçons de guitare, je l'avais emmené en voiture pour nous rendre à l'université. Il jouait tous les styles, le classique qu'il avait appris au conservatoire, mais aussi le folk, le blues et la bossa-nova.
A cette époque, j'étais entouré de plein d'amis. La vie d'étudiant a beaucoup changé ma vie. J'avais retrouvé ma liberté, le plaisir des rencontres, du partage et de l'amitié. Nous étions heureux de vivre, nous faisions souvent la fête entre amis alors que nous avions très peu d'argent. Ce bonheur là, je ne l'ai plus jamais retrouvé.
Au retour de vacances passées au Maroc, de passage à Séville, je m'étais offert ma deuxième guitare sèche, un vrai bijou.
A la fin de mes études, j'avais continué à pratiquer cet instrument grâce notamment à Alain dont j'avais fait la connaissance à Strasbourg. Tous les deux, nous étions passionnés de guitare. Il travaillait déjà depuis quelques temps. Nous nous étions vite trouvé des affinités, il était aussi timide et sensible que moi et avait connu un parcours familial similaire. Nous vivions encore chez notre mère, l'une était divorcée, l'autre veuve. Il habitait d'ailleurs non loin de chez moi à un quart d'heure de voiture. Nous avions passé de longues après-midi ensemble à jouer de la guitare, le week-end quand il ne travaillait pas. Je l'aimais beaucoup.
Quelques années plus tard, il s'était installé en Sarre, tout près du Luxembourg, après son mariage avec une charmante allemande. C'est à peu près à la même époque que je m'étais marié aussi. Si bien que nous nous étions encore rencontrés occasionnellement à deux ou trois reprises, notamment à l'époque des communions respectives de nos enfants, puis plus rien.
Avec lui, j'avais appris à chanter en anglais car Alain était très doué pour les langues, titulaire d'une licence en anglais et en allemand. Il m'avait donné l'occasion de connaitre pratiquement tout le répertoire des chansons des Beatles dont il était un grand fan.
Aujourd'hui, la guitare n'est déjà plus qu'un vieux souvenir. Elle est désormais rangée avec d'autres objets sur un meuble du salon et fait office de décoration. La première guitare, je ne l'ai plus jamais revue.